Les crottes de loir intriguent ou inquiètent de nombreux propriétaires. Ce rongeur arbore une allure semblable au lérot, aux souris ou aux rats. Il se cache souvent dans les greniers, les combles, voire derrière les murs. Les loirs sont des animaux nocturnes, de la famille des Gliridae, qui apprécient les arbres, les recoins de bois, et les coins sombres d’une maison. Cet animal peut causer des dégâts sérieux et laisser des excréments difficiles à identifier. Ce guide aborde l’aspect des crottes de loir, leurs risques, et les moyens de prévenir une infestation.
Différence entre crottes de loir et celles d’autres rongeurs
Les loirs appartiennent aux rongeurs. On les confond parfois avec des rats ou des souris. On remarque pourtant des distinctions au niveau de leurs déjections. Les crottes de loir :
- Présentent une forme allongée, similaire à un grain de riz.
- Mesurent entre 8 et 12 mm environ, selon la taille de l’espèce.
- Affichent une couleur plutôt noir ou brun foncé.
- Dégagent parfois une odeur particulière.
Les excréments de rat sont souvent plus grands et plus épais. Les souris laissent des crottes plus petites et plus pointues aux extrémités. Le lérot dépose aussi des déjections proches de celles du loir, car il fait partie de la même famille. Les lerots se différencient toutefois par leur queue souvent plus touffue.
Pourquoi repérer les crottes de loir ?
Une présence de crottes de loir dans la maison ou le jardin signale un possible nid de loirs. Cette situation suscite de l’attention, car ces nuisibles :
- Grignotent des câbles, du bois, et diverses structures.
- Cherchent de la nourriture la nuit.
- Tracent un passage régulier.
- Envahissent parfois les endroits calmes, comme les combles ou les greniers.
Une infestation lourde provoque des dégâts considérables et un risque de contamination. Les rongeurs transportent en effet des germes et salissent leur habitat. Mieux vaut agir rapidement.
L’habitat et les habitudes du loir
Le loir apprécie les arbres, les grenier isolés, les recoins sombres des murs, et les lieux chauds en hiver. Il s’active la nuit, quand la maison reste silencieuse. Ce rongeur se nourrit de fruits, d’insectes, ou de restes alimentaires. On l’aperçoit parfois entre le printemps et l’automne, avant d’entrer en hibernation. Des traces de pattes, des crottes, et une odeur spécifique indiquent son passage. Les loirs s’introduisent dans les charpentes, à la recherche d’un coin douillet pour bâtir un nid. Ils cohabitent parfois avec d’autres rongeurs comme les lerots, mais ils restent plutôt solitaires.
Dangers et nuisances
Les loirs causent des désagréments multiples :
- Dégâts matériels : Ils rongent les câbles et le bois, ce qui abîme la structure et engendre un risque d’incendie.
- Bruissements : Le rongeur bouge la nuit, provoquant des grattements inquiétants.
- Risques sanitaires : Une infestation peut entraîner la présence de microbes ou de parasites.
- Mauvaise odeur : Les excréments laissent parfois une effluve désagréable.
Faites preuve de vigilance. Les experts en dératisation recommandent une inspection rapide dès le repérage de crottes de loir.
Comment reconnaître la crotte de loir ?
Plusieurs critères aident à distinguer ces déjections :
- Taille : environ 8 à 12 mm.
- Forme : cylindrique avec des extrémités légèrement arrondies.
- Couleur : brun foncé à noir.
- Texture : plutôt sèche, friable si elle date de quelques jours.
Un excrément plus gros indique souvent un rat. Des crottes fines et pointues signalent généralement une souris. Les loirs laissent parfois des amas de crottes dans un coin précis. Cela traduit leur habitude de déposer leurs déjections dans un endroit récurrent.
Lire aussi – Crottes de souris : Guide pour les reconnaître et les éliminer
Méthodes de prévention
- Boucher les accès : Localisez les fissures près de la toiture ou des conduits. Bouchez-les pour éviter les intrusions.
- Ranger la nourriture : Conservez les aliments (fruits, céréales) dans des contenants hermétiques. Ne laissez pas de restes à portée des loirs.
- Adopter un chat : Cet animal repousse parfois les loirs, bien que ce ne soit pas infaillible.
- Maintenir la propreté : Un jardin bien entretenu, sans tas de bois inutiles, limite les cachettes.
- Surveiller régulièrement : Observez les traces de rongeurs, l’état du bois, la présence de crottes.
Solutions face à une infestation
Si vous repérez des loirs ou des lérots en trop grand nombre, privilégiez des actions adaptées :
- Pièges mécaniques : Placez des dispositifs non cruels pour capturer l’animal. Contrôlez-les chaque matin pour libérer le rongeur loin de chez vous.
- Dératisation professionnelle : Contactez des experts. Obtenez parfois une promo intéressante pour votre région (par exemple, dans le Var).
- Appâts sécurisés : Utilisez des produits homologués, dans le respect des consignes légales.
- Boules de naphtaline : Certains conseillent cette technique, mais l’efficacité varie selon le cas.
- Réparation des dégâts : Refermez les trous, corrigez les points d’entrée, remplacez le matériau abîmé.
Ces précautions empêchent une nouvelle infiltration et préservent votre sérénité.
Conseils supplémentaires
- Manipulez les crottes avec prudence : Portez des gants, utilisez un désinfectant, jetez les déchets dans un sac hermétique.
- Optez pour un détecteur de mouvements dans le grenier ou les combles pour surveiller les allées et venues.
- Ne négligez pas les recoins : Les loirs s’installent dans le bois, les interstices des murs, ou les coins isolés.
- Protégez les fils électriques : Les loirs apprécient le plastique qui entoure les câbles. Évitez les coupures ou les court-circuits.
Faites preuve de rigueur et évitez la contamination. Les excréments sèchent rapidement mais demeurent porteurs de bactéries.
Conclusion
Les crottes de loir révèlent la présence de ce rongeur dans la maison ou ses abords. Restez attentif à leur taille, leur couleur, et leur texture. Identifiez-les pour éviter une infestation de loirs ou de nuisibles semblables, comme le lérot. Évaluez la nécessité d’une action en vous fiant à la quantité et à la fréquence de ces excréments. Recourez aux experts en dératisation si la situation s’aggrave. Ce rongeur discret, actif la nuit, peut endommager le bois, les murs, et polluer les espaces. Une vigilance accrue et quelques interventions ciblées suffisent à limiter son habitat et protéger la maison. Préservez votre tranquillité en adoptant des gestes simples et un entretien rigoureux.
Foire aux questions (FAQ)
Quelles différences entre crottes de loir et celles de souris ?
Les crottes de loir sont plus grosses (environ 8 à 12 mm) et de couleur noir ou brun foncé. Les excréments de souris affichent une taille plus petite et une forme plus pointue.
Les loirs sont-ils dangereux pour la maison ?
Ils causent des dommages en rongeant câbles, bois et structures. Une infestation crée des nuisances sonores, des problèmes d’odeur et un risque sanitaire.
Comment se débarrasser des loirs ?
Il convient d’utiliser des pièges mécaniques, de faire appel à des experts en dératisation ou de bloquer les accès. En cas de forte infestation, demandez un diagnostic professionnel.
Où repère-t-on souvent les loirs ?
Ils s’installent dans les greniers, les combles, derrière les murs ou autour du jardin. Le rongeur cherche un endroit calme et chaud pour dormir le jour.
Quel est le risque si j’ignore leurs crottes ?
Une accumulation de déjections peut contaminer le lieu et attirer d’autres nuisibles. Les excréments dessèchent mais conservent des germes. Nettoyez prudemment et évitez tout contact direct.